dimanche 13 mars 2011

Comité de lecture de Villelongue


Bonjour à tous

Le comité de lecture de Villelongue me fait l’honneur de m’inviter pour évoquer mon livre "quand je serai grand, je ferai berbère"
Ce sera le dimanche 3 avril à 15h à la sale des fêtes
Pendant environ 1h30 j’évoquerai le livre, et l’histoire du Maroc, c’est d’actualité, avec l’aide d’un diaporama
Puis en suivant discussion et dédicace
Si le cœur vous en dit, départ de Villeneuve à 14h de la salle des fêtes

A bientôt

dimanche 6 mars 2011

Notre café littéraire du 25 fevrier 2011












Une belle assemblée, pour recevoir et Luc Fuentes et Henri Terres











Encore une belle soirée que notre café littéraire nous a offerte, avec pour thème cette fois, le « polar ».
Une heure de discussions sur les polars préférés de chacun (voir liste ci-dessous).
Puis ce fut le moment tant attendu, la rencontre avec nos invités Luc Fuentes et Henri Terres.
Tous les deux se sont pliés avec courtoisie et professionnalisme à nos questions.
Sur l’écriture de leurs livres ; comment s’y prennent-ils ? Préparent-ils un scénario ? Comment vient l’idée du livre ? L’actualité aide t’elle à écrire ?......................
C’est Hans qui fut la lectrice pour Henri Terres, elle remplit sa mission avec conviction, sourire et passion.
Puis Charles prit le relais pour les deux livres de Luc Fuentes. On a pu deviner la passion pour le polar et le plaisir qu’il a eu à lire les deux livres.
Puis ce fut la sympathique séance de dédicaces appréciée des participants.
Rendez-vous au 29 avril avec pour thème « La littérature d’Amérique du sud ».
Notre café littéraire est sélectionné pour cette date dans la ronde des Circulades, je vous donnerai plus d’infos au moment venu

Le café littéraire est ouvert à tous et à toutes les communes.
Henri Terres :Gallerie 113:

http://galerie113.blogspot.com/

Luc Fuentes:http://www.papelart.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=6&Itemid=4

Notre quête pour une association caritative (a definir) a raporté :45€ merci pour eux

Café littéraire aussi sur facebook
http://www.facebook.com/?ref=home#!/pages/Caf%C3%A9-Litt%C3%A9raire-Villeneuve-les-Montr%C3%A9al-11/104036539667788

vendredi 4 mars 2011

Sukkwan Island de David Vann


Une île sauvage du Sud de l’Alaska, accessible uniquement par bateau ou par hydravion, tout en forêts humides et montagnes escarpées. C’est dans ce décor que Jim décide d’emmener son fils de treize ans pour y vivre dans une cabane isolée, une année durant. Après une succession d’échecs personnels, il voit là l’occasion de prendre un nouveau départ et de renouer avec ce garçon qu’il connaît si mal. La rigueur de cette vie et les défaillances du père ne tardent pas à transformer ce séjour en cauchemar, et la situation devient vite incontrôlable. Jusqu’au drame violent et imprévisible qui scellera leur destin.

Sukkwan Island est une histoire au suspense insoutenable. Avec ce roman qui nous entraîne au cœur des ténèbres de l’âme humaine, David Vann s’installe d’emblée parmi les jeunes auteurs américains de tout premier plan.

Le loup des Cathares de Daniel Hernandez


Résumé :

A proximité de sites cathares de la Haute-Vallée de l'Aude, au pied des falaises des Corbières, on retrouve des cadavres. Accidents, malédictions, meurtres crapuleux ? Jepe Llense, l'inspecteur catalan chargé des affaires criminelles en Languedoc-Roussillon, mène l'enquête, secondé par les gendarmes. II remonte jusqu'à l'histoire cathare et se lance, sans le savoir, sur les traces d'un criminel aux allures de loup sanguinaire : le condottiere Lupo di Bianca Forza.
Comment cet être maléfique manipule-t-il suspects, victimes et témoins depuis l'au-delà ? Comment ses pièges tendus des siècles auparavant se referment-ils inexorablement ? Souffle épique, suspense, fantômes cathares, mystères de Rennes-le-Château, paysages vertigineux,..
Avec son quatrième polar, Daniel Hernandez nous offre un voyage à travers le temps ainsi qu'une énigme d'exception.

Je tremble, ô matador de Pedro Lemelbel


Résumé du livre

A Santiago du Chili, un vieil homosexuel que tout le monde appelle 'la Folle d'en face', tombe amoureux de Carlos, un jeune étudiant d'extrême gauche qui prépare un attentat contre Pinochet. Par amour pour lui, La Folle se laisse embarquer dans cette histoire jusqu'à tenter lui-même d'assassiner le dictateur.

L'affaire Lerouge de Emile Gaboriot


http://www.romanpopulaire.com/livres/gaboriau/gaboriau_affaire_lerouge.shtml

En mars 1862, une femme d’une cinquantaine d’années, la veuve Lerouge, est assassinée sauvagement dans la maison isolée qu’elle occupe à Bougival. Lecoq, jeune agent de la Sûreté Parisienne, s’adjoint les services d’un détective amateur, le père Tabaret, pour mener à bien l’enquête difficile qui s’annonce... Grâce à la méthode d’investigation psychologique de Tabaret, la lumière va peu à peu se faire sur l’extraordinaire complot qui est à l’origine du meurtre de Bougival. Une affaire complexe, digne ancêtre des plus éprouvants suspenses de l’histoire du genre, menée de main de maître par le duo le plus atypique et le plus pittoresque jamais mis en scène...

Emile Gaboriau (1832-1873) peut à juste titre être considéré comme le père de la fiction policière moderne. Ses chefs-d’oeuvre, Monsieur Lecoq, Le Dossier 113 ou L’Affaire Lerouge ont largement influencé des auteurs comme Conan Doyle ou Agatha Christie et méritent absolument d’être relus aujourd’hui.

Le monstre de rochester de Stephane bourgoin


Tu as tué beaucoup de monde, Art : tu n'as jamais eu peur de te faire prendre ? - Je n'y ai jamais vraiment pensé. - Est-ce que tu suivais les articles dans les journaux pour voir s'ils étaient exacts ? - Oui, j'en ai vu, mais cela ne m'intéressait pas particulièrement de les lire. - Tu n'as jamais découpé d'articles ? - Non.
Cela m'importait peu de savoir ce qu'ils racontaient. - As-tu emporté des objets appartenant aux victimes pour les garder en souvenir ? - Non, jamais. Sauf pour quelques bricoles, des bijoux que j'ai donné à des copines et le couteau de June Stott qui me plaisait bien. Mais après, je l'ai jeté. - Est-ce que tu penses que ce que tu as fait est terrible ? - Oui. - As-tu des remords ? - Non. - Que devrait faire la police avec quelqu'un comme toi ? - M'emprisonner pour le restant de mes jours.
Si on me relâche, je recommence. Ainsi s'exprime Arthur Shawcross, assassin pédophile de deux enfants en 1972, qui, libéré au bout de 15 ans de prison, devient un "Jack l'Eventreur" moderne à Rochester, dans l'Etat de New York, pour tuer onze prostituées entre 1987 et 1989.

Le chuchoteur de Donato Carrisi


http://www.le-chuchoteur-le-livre.fr/

Le Chuchoteur
Cinq petites filles ont disparu.
Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière. Au fond de chacune, un petit bras, le gauche.
Depuis qu’ils enquêtent sur les rapts des fillettes, le criminologue Goran Gavila et son équipe d’agents spéciaux ont l’impression d’être manipulés.
Chaque découverte macabre, chaque indice les mènent à des assassins différents. La découverte d’un sixième bras, dans la clairière, appartenant à une victime inconnue, les convainc d’appeler en renfort Mila Vasquez, spécialiste des affaires d’enlèvement.
Dans le huis clos d’un appartement spartiate converti en QG, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire : tous les meurtres sont liés, le vrai coupable est ailleurs. Quand on tue des enfants, Dieu se tait, et le diable murmure…











"

Mon nom est rouge de Orhan Pamuk


Aujourd’hui, en cette journée d’été caniculaire, de ma chambre bostonienne balconée et très fenêtrée, je vais vous parler de « Mon nom est rouge ». Au mépris de mes obligations administratives comme ouvrir un compte bancaire à la Bank of America par exemple.
Laissons de côté ces contingences matérielles et projetons nous plutôt à Istanbul, hiver 1591. Il neige et il y a un puit bizarre. Une voix en sort. C’est le cadavre à l’intérieur qui s’adresse à nous. Il n’est pas très content d’avoir été assassiné.
Le roman introduit ainsi de façon très cavalière l’histoire polymorphe et polyphonique de « Mon nom est rouge ». Le cadavre – feu Monsieur Délicat, peintre hors pair et farouche défenseur de la peinture traditionnelle ottomane- nous révèle d’emblée les raisons de son meurtre : on voulait le faire taire. En effet, l’influence de l’art occidental, en particulier vénitien, se fait sentir dans le milieu des miniaturistes de l’atelier du Sultan avec la découverte du portrait et de l’affirmation du « style », ce qui va à l’encontre de leur conception ordinaire de la peinture. Le meurtre de Monsieur Délicat fait donc partie d’un complot contre l’art ottoman, sa culture, ses traditions et partant, l’empire.

Le vol des cigogne de Jean Christophe Grangié


Les oiseaux de l'horreur

Louis Antioche, un jeune docteur en histoire lassé par ses nombreuses années d’études est engagé par Max Böhm, un ornithologue suisse, pour étudier la migration des cigognes.
Le Suisse meurt à la veille de leur migration vers l’Afrique. Malgré cela, et parce que les circonstances de la mort de Böhm paraissent suspectes, Louis décide de faire le voyage avec les oiseaux vers leur demeure d'hiver. Au cours du voyage — qui l'entraîne dans les Balkans, en Israël, pour finir en Centrafrique où Louis découvre peu à peu qui était réellement Max Böhm. Sur sa route, les cadavres s'accumulent et petit à petit, Louis s’enfonce dans l'horreur la plus totale. Le trafic très lucratif auquel se vouait Max Böhm a des retombées inattendues qui impliqueront personnellement Louis Antioche …
Le suspens reste entier jusqu’à la fin ! Au départ d'une gentille petite histoire assez banale, trois intrigues se mettent en place, s'entremêlent et nous font plonger dans une spirale morbide où l’horreur est de plus en plus présente. Petit à petit, les pièces du puzzle se mettent en place pour aboutir à un dénouement extraordinaire. Ce livre est vraiment exceptionnel ! A lire d'une traite !

Le vol des cigogne de Jean Christophe Grangié

Les oiseaux de l'horreur

Louis Antioche, un jeune docteur en histoire lassé par ses nombreuses années d’études est engagé par Max Böhm, un ornithologue suisse, pour étudier la migration des cigognes.
Le Suisse meurt à la veille de leur migration vers l’Afrique. Malgré cela, et parce que les circonstances de la mort de Böhm paraissent suspectes, Louis décide de faire le voyage avec les oiseaux vers leur demeure d'hiver. Au cours du voyage — qui l'entraîne dans les Balkans, en Israël, pour finir en Centrafrique où Louis découvre peu à peu qui était réellement Max Böhm. Sur sa route, les cadavres s'accumulent et petit à petit, Louis s’enfonce dans l'horreur la plus totale. Le trafic très lucratif auquel se vouait Max Böhm a des retombées inattendues qui impliqueront personnellement Louis Antioche …
Le suspens reste entier jusqu’à la fin ! Au départ d'une gentille petite histoire assez banale, trois intrigues se mettent en place, s'entremêlent et nous font plonger dans une spirale morbide où l’horreur est de plus en plus présente. Petit à petit, les pièces du puzzle se mettent en place pour aboutir à un dénouement extraordinaire. Ce livre est vraiment exceptionnel ! A lire d'une traite !

La ou danse les morts de Tony Hillerman


http://www.envrak.fr/article-326-la-ou-danse-tony-hillerman

Là où dansent les morts, c'est le paradis selon les indiens Zuni, qui vivent cernés par trois réserves de Navajos, tribu qu'ils ne portent pas dans leur cœur. Mais quand le jeune Dieu du feu Zuni disparaît et que tout indique qu'il a été assassiné, c'est un policier navajo qui entre en scène. Son enquête le mènera dans deux autres "tribus" : des hippies et des anthropologues.

Les romans de Tony Hillerman, né en 1925 dans l'Oklahoma, mettent en scène le flic navajo Joe Leaphorn. L'intégration de la culture indienne dans les histoires de meurtres fait l'originalité des romans de Hillerman. Là où dansent les morts a remporté l'Edgar (prix du meilleur roman policier publié aux USA) en 1973.

Seul le silence de R.J Ellroy


un grand roman, au long souffle

Voici un roman au long souffle qui, s’il s’inscrit dans la veine du thriller, n’en demeure pas moins avant tout un grand roman, bien plus riche qu’un page-turner bien huilé.

Joseph Vaughan a 12 ans à peine quand son père meurt, il est donc élevé seul par sa mère à Augusta Falls, une petite ville de Géorgie, sous le regard également bienveillant de son institutrice, Alexandra, qui a décelé chez lui un réel potentiel d’écrivain. Cette vie paisible bascule dès lors qu’une petite fille est sauvagement assassinée. Les meurtres se multiplient. Avec ses copains d’enfance, Joseph crée le groupe des Anges gardiens, par le biais duquel ils se promettent de toujours veiller sur leurs petites voisines. Peine perdue bien sûr, ce ne sont que des gosses.

Oubliez le thriller, ce n’est finalement pas l’essentiel, vous ne connaîtrez le nom du meurtrier que dans les toutes dernières pages, et comme moi, vous risquez d’être un brin déçus par ce dénouement finalement peu explicatif.

Mais délectez-vous de tout le reste, ce tourbillon parfaitement construit qui vous mène sur plus de trente ans, et même plus, culminant aux trois quarts du roman dans un flot d’injustices et d’acharnement qui s’abattent sur le personnage principal. Et qui ne cesse de rebondir, jusqu’à l’ultime page. L’écriture est telle qu’involontairement vous partagez les émotions du héros. Il y a du Truman Capote dans ce livre (qui lui est d’ailleurs dédié), il y a la force, la richesse et la complexité d’un grand roman.

Meurtre a Pekin de Peter May


Résumé du livre

Le cadavre d'un homme est découvert un matin dans un parc de Pékin. Le même jour, deux autres corps sans vie sont retrouvés à deux endroits différents. Un mégot de cigarette a été laissé en évidence à côté des trois, comme une signature. Margaret Campbell, médecin légiste américaine, se retrouve mêlée malgré elle à l'enquête du commissaire Li Yan. Les relations entre ces deux personnages sont des plus agitées et leur confrontation souvent explosive. Mais devant la complexité de cette affaire qui semble cacher un secret monstrueux, ils vont unir leurs talents pour essayer de tout dévoiler au monde entier avant qu'il ne soit trop tard, quitte à y perdre la vie.