Il y a quelques mois, personne ne parlait de lui, hormis ses élèves en biologie du lycée Saint-Marc de Lyon. Aujoud’hui, les critiques littéraires ne jurent que par cet inconnu, qu’ils voient promis aux prix littéraires les plus convoités, à l’instar d’un certain Jonathan Littell en 2006 avec « Les Bienveillantes ».
Cet anonyme s’appelle Alexis Jenni. Né à Lyon en 1963, il a passé son enfance à Belley (Ain). Son grand-père fut journaliste au « Progrès », avant le sabordage du journal en 1942. Si ses premiers romans n’ont pas rencontré le succès, « L’Art français de la guerre » est d’ores et déjà un phénomène : le pavé d’aventures de 632 pages, qui traverse diverses périodes tout en se frottant au racisme, aux colonies, aux banlieues et au voile, est l’essence même de l’art romanesque.
« L’Art français de la guerre », Gallimard
Copié du journal le Progrés
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