« Ma mère était morte depuis plusieurs jours… Alors j’ai demandé à ses frères et sœurs de me parler d’elle, de me raconter. Je les ai enregistrés, eux et d’autres, qui avaient connu Lucile et la famille joyeuse et dévastée qui est la nôtre…
Et puis, comme des dizaines d’auteurs avant moi, j’ai essayé d’écrire ma mère. »
Et puis, comme des dizaines d’auteurs avant moi, j’ai essayé d’écrire ma mère. »
Et Delphine de Vigan se met à la tâche, interroge, rassemble, compulse, trie documents écrits, photos : elle veut comprendre comment cette femme si belle, intelligente mais maniaco-dépressive a pu mourir seule sans avoir eu besoin d’elle ni de sa sœur. Cette quête longue et difficile va replonger Delphine de Vigan au cœur de sa propre famille maternelle : des souvenirs remontent à sa mémoire, et la replongent dans cette famille nombreuse, bourgeoise pas plus malheureuse que d’autres à cette époque mais solidaire face aux tragédies qui l’ébranlent.
Comme un puzzle, le cours de la vie de chacun se met en place et au fur et à mesure l’auteure sent qu’elle va débusquer des secrets qui enfin pourraient lui apporter les clés pour comprendre cette incapacité qu’avait sa mère d’aimer et d’être aimée. Mais fouiller ainsi dans des vies qui ne lui appartiennent pas éveille des scrupules chez la jeune femme qui cependant ne faiblira pas.
Comme un puzzle, le cours de la vie de chacun se met en place et au fur et à mesure l’auteure sent qu’elle va débusquer des secrets qui enfin pourraient lui apporter les clés pour comprendre cette incapacité qu’avait sa mère d’aimer et d’être aimée. Mais fouiller ainsi dans des vies qui ne lui appartiennent pas éveille des scrupules chez la jeune femme qui cependant ne faiblira pas.
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