dimanche 22 mai 2011

SOIREE AMERIQUE du SUD le 25 mai 2011










Soirée « écrivains d’amerique du sud »
Qui l’eut cru que ce continent avait généré autant de fabuleux écrivains , pensez donc en une soirée évoquer :Frances de Pontes Peebles, Gabriel Garcia Marquez a plusieurs reprises,pablo Neruda, Sepulveda, et bien d’autres encore……………. quelle soirée !
Et les titres des romans ? Vous avez vu ces titres ? un rêve
J'ai particulierement aimé:« Histoire d’une mouette et du chat qui lui apprit à voler » un titre pareil est une magnifique invitation à ouvrir, feuilleté et avancer à pas feutré de chat vers la suite, et vous vous demandez « c’est quoi cette histoire de mouette et de chat ? Comme moi vous irez dans l’intimité de ce couple découvrir leur secret.




Et puis Michel BOLASELL éminent specialiste de ces écrivains enchanta la fin de soirée avec sa conférence et la présentation de ses trois romans

1er roman: Dernier TANGO a Buenos Aires
On le crut longtemps en déshérence. Concurrencé par les rythmes anglo-saxons quand ce n’est pas censuré ou contraint à l’exil par la dictature, le tango avait quasiment disparu de la scène porteña. Jusqu’à ces jours tragiques de la crise Argentine où le peuple en révolte ne le plébiscite et en fasse l’étendard de son identité.

C’est ainsi que venu des marges, porté par un vaste courant de rébellion, le mouvement tanguero conquit à nouveau le cœur de Buenos Aires comme il l’avait séduit un siècle auparavant.

De la musique à la danse en passant par l’écriture des textes, on ne compte plus la profusion d’orchestres, de professeurs et de poètes qui depuis les années 1990 l’enrichissent de leurs créativités. Indépendamment du boom croissant de la danse pour des milliers de touristes, l’apprentissage du tango dans les écoles et l’immense engouement des jeunes argentins pour la milonga (le bal) ont un profond impact dans la vie sociale.

Une réappropriation musicale et culturelle qui, bien plus qu’un phénomène, constitue au regard d’Horacio Ferrer, Directeur de l’Academia Nacional del Tango « l’avènement d’une ère sans précédent ». C’est à la genèse et à l’inventaire de ce nouvel âge d’or du tango que s’efforce de répondre cet ouvrage. Après un premier essai sur l’histoire de la capitale argentine : « Buenos Aires, cinq siècles d’un mythe réinventé », Michel Bolasell nous livre ainsi le fruit d’une enquête inédite à ce jour, richement illustrée et complétée par plusieurs grands entretiens avec les principaux danseurs, musiciens, auteurs et interprètes de cette nouvelle mouvance du tango, qui passionnera les amateurs du genre autant qu’il suscitera la curiosité des moins initiés.

2 eme roman : Terminus Ushuaïa

Ce premier roman de Michel Bolasell nous transporte dans les confins mythiques de la Terre de Feu

« La Terre de Feu est une dure maîtresse. Elle vous jette un sort. Elle replie ses bras sur vous et ne vous laisse jamais plus partir... » Entre le cap Horn et le détroit de Magellan, c'est ici, dans ce pays de vent glacé et d'extrême solitude que prend ancrage Terminus Ushuaia. Chronique d'une aventure humaine et spirituelle autant que découverte d'un pays de tragédies et de légendes, ce road movie mêle fiction romanesque et trame historique. Parti de sa Catalogne natale avec une amie, à la recherche de la « vraie vie » dans l'Argentine de leur rêve, Miguel, a tôt fait de déchanter et se retrouve seul à poursuivre sa quête. Une quête qui trouvera tout son sens en la personne de señor Octavio, conférencier à la retraite, revenu sur sa terre fuéguine pour un ultime pèlerinage. C'est au jeune Miguel qu'il donnera son dernier exposé, au cours d'un émouvant périple dans ce bout du monde austral, lui léguant à la fois la mémoire d'un peuple oublié de l'Histoire et le viatique pour continuer sa route. Avec ce premier roman, Michel Bolasell nous livre une parabole d'une humanité exemplaire en nous transportant dans les confins mythiques de la Terre de Feu.

3eme roman: BUENOS Aires
L'histoire de la ville, à travers maints récits et l'étonnante galerie de portraits qui en ont émaillé l'existence

Buenos Aires. Là-bas au fin fond des Amériques ! Qui n’a évoqué ce nom magique en laissant glisser ses doigts sur les contours d’une mappemonde. Le Rio de la Plata. L’air léger de la Pampa. L’effervescence d’une mégapole vibrant au rythme du tango.

Tout ici touche au rêve. Étonne et déconcerte à la fois.
Pour sentir Buenos Aires, s’imprégner de la magie d’une cité mythique qui cultive autant la joie de vivre que
la nostalgie, il fallait se laisser prendre sous son charme, en décrypter les mystères. C’est la gageure intentée et parfaitement menée à bien par Michel Bolasell.

En retraçant l’histoire de la ville à travers maints récits et l’étonnante galerie de portraits qui en ont émaillé l’existence – Pedro de Mendoza, Carlos Gardel, Jorge Luis Borges, Eva Peron, Che Guevara, Saint Exupéry, Maradona entre autres – l’auteur fait bien mieux qu’évoquer la mémoire de Buenos Aires depuis sa fondation jusqu’à aujourd’hui. Il en restitue l’âme,
la musique, qui font de cette cité-phare de l’Amérique Latine une des destinations parmi les plus attrayantes de la planète. Et donne à chacun l’envie d’en saisir les multiples facettes pour mieux la découvrir.

En PATAGONIE de Bruce Chatwin

( Bien que non "ecrivain d'amerique du sud" ce livre a paru si interessant que nous l'avons selectionné)
Départ pour une réserve d'excentriques ! Bruce Chatwin nous emmène à l'extrême pointe australe de l'Amérique du Sud où s'étend la Patagonie, siège de l'imagination de l'auteur britannique. Ce dernier en fait le repaire de tous les exclus, hors-la-loi, indésirables et autres rebuts de la planète. Vous y croiserez quelques Mormons, Juifs ou Boers fuyant qui un pays, qui une désillusion, ou en quête désespérée d'un peu de liberté ; ou encore le fantôme de Butch Cassidy qui y termina sa vie. Pourquoi avoir entrepris un tel voyage ? Tout a commencé avec la découverte d'un fragment de peau de brontosaure sur le buffet de sa grand-mère et, bien plus tard, avec celle d'une carte de la Patagonie chez une amie designer !

La VILLE au BORD du FLEUVE IMMOBILE de EDuardo Mallea


Eduardo Mallea nous invite à visiter le Buenos Aires des années trente, grande ville marquée par son accueillante prodigalité et son silence. Et à travers les mystères de ses rues énigmatiques il va nous faire découvrir une galerie d'hommes et de femmes à la recherche de leur destin, une panoplie d'existences humaines à valeur universelle.
Tous ces personnages témoignent de leur lutte constante afin de sortir indemne des pièges que tend l'existence. Chacun doit mener son propre combat, qui est d'abord un combat contre soi même, avant de s'attaquer aux autres.

Comme Solvo, incapable de savoir qui il est ni ce qu'il veut. " Peut on donner lorsqu'on ne possède rien ? Moi je suis dépossédé de moi même. Je ne peux offrir que mon indécision et mon irritation face à ma propre indétermination. " Solvo fait partie d 'un peuple immature, prisonnier des frontières d'une île désertique, à l'écart de toute passion et qui, plongé dans la quête de son propre rêve.

Comme Anna Borel en prise avec l'inutilité de sa vie. Submergée par son angoisse, abandonnée à sa propre solitude, elle demeure enfermée dans sa parole silencieuse, torturée par " une faim intérieure avide, une faim qui était allée croissant en elle depuis des années. " Pour réaliser son idéal de vie, par un combat permanent, elle recherche cette " harmonie humaine, seule capable de faire surgir son fruit... Peut on accepter de vivre sans donner un fruit...? "

Un NOM de TORERO de Luis sepulveda


Juan Belmonte, ancien guérillero chilien, et Frank Galinsky, ex-membre de la Stasi, sont engagés par des parties adverses pour retrouver un mystérieux trésor disparu au Chili. Épris de liberté et de justice, ces deux hommes ont tout sacrifié à leurs idéaux politiques. Revenus de leurs illusions, ils entament leur ultime aventure : un duel sanglant au bout du monde. (Quatrième de couverture)

Le MONDE du BOUT DU MONDE de Luis Espulveda


Un jeune garçon réalise son rêve : chasser la baleine comme le héros de Moby Dick. Engagé comme mousse à bord de "L'Évangéliste", il découvre des personnages dignes de la plume d'Herman Melville : "Le Basque", impressionnant chasseur de baleine, flanqué de son harponneur don Pancho. En assistant à la capture d'un cachalot dans le détroit de Magellan, il décide de ne pas participer au massacre de ces splendides mammifères. Vingt ans plus tard, journaliste dévoué à la cause écologiste, il enquête sur le mystérieux naufrage d'un baleinier industriel japonais... Son récit s'émaille de souvenirs de chasses en mer, ainsi que de légendes d'indiens ou de pirates, disparus pour avoir trop cherché cet animal mythique.
Grand voyageur, Luis Sepúlveda connaît Le Monde du bout du monde. Chilien très tôt exilé en Équateur, au Pérou ou en Colombie, il est aujourd'hui installé en Europe, et partage son talent entre journalisme (à La Semana negra) et littérature (Le vieux qui lisait des romans d'amour, Un nom de Torero, Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler… --Laure Anciel --Ce texte fait référence à l'édition Broché .

LE DERNIER MOUSSE de Francisco Coloane


« Un gamin de quinze ans, embarqué clandestinement à bord d'une corvette à voiles de la Marine de guerre chilienne (nous sommes au début du siècle), va se frotter aux dures réalités de la mer et découvrir l'univers violent du Grand Sud. Une histoire taillée à la hache dans la glace des icebergs - à recommander à tous les grands enfants qui persistent à se nourrir du pain des songes. »

l'AMOUR au TEMPS du CHOLERA de Gabriel Garcia Marquez


Quand on est un télégraphiste dont l'opulence est loin d'être le pain quotidien et une jeune écolière d'une famille plutôt aisée, l'amour est sans doute le meilleur moyen pour se compliquer la vie. Mais l'amour, aux Caraïbes, a pour soeur aînée la déraison. Florentino, amoureux de Fermina, va connaître cet état second dont les symptômes - plaisirs subtils de l'attente et souffrances de l'éloignement - sont si proches d'une maladie mortelle.
Mais lorsqu'il commença à attendre la réponse à sa première lettre, son anxiété se compliqua de diarrhées et de vomissements verts, il perdit le sens de l'orientation, souffrant d'évanouissements subits, et sa mère fut terrorisée parce que son état ne ressemblait pas aux désordres de l'amour mais aux ravages du choléra.
Bientôt, plus terrible que les craintes de la mère de Florentino, se dresse la volonté du père de Fermina, bien décidé à briser par tous les moyens la promesse d'un amour éternel...
Cette histoire d'un amour impossible n'aurait rien d'original si elle n'était écrite de la main de Gabriel Garcia Marquez, qui se joue de nous en nous emportant dans le fleuve de cette histoire et les courants violents des sentiments. Le Prix Nobel de littérature prête aux Caraïbes toutes les raisons qu'il faut pour souffrir les mille tourments du coeur et au lecteur l'obligation d'une lecture boulimique, ne lui laissant aucune chance de reprendre son souffle. On s'en échappe avec l'envie de mourir d'amour ou du choléra, ce qui revient au même.

CENT ANS de SOLITUDE de Gabriel Garcia Marquez


Cent ans de solitude est l'épopée de la fondation, de la grandeur et de la décadence du village de Macondo, perdu quelque part dans une jungle de l'Amérique du Sud, et de sa plus illustre famille.

Dans son isolement, Macondo vit d'abord dans un monde orienté vers la magie sous l'influence des gitans qui détiennent le savoir.

Puis l'Histoire entre en scène, avec les deux fils du fondateur José Arcadio Buendia, et c'est une suite de révolutions, de guerres civiles, de fléaux et de destructions. Après l'Histoire, c'est la civilisation qui vient bouleverser Macondo avec l'implantation d'une compagnie bananière, invasion de la civilisation industrielle américaine. Et ce sera le déclin, l'échec ; condamnée dès les origines par le culte de la solitude où elle s'enferme, la famille Buendia s'éteindra et un déluge détruira le village de Macondo.

Cent ans de solitude est un théâtre géant où les mythes engendrent les hommes, qui, à leur tour engendrent les mythes, comme chez Homère, Cervantès ou Rabelais. C'est l'épopée symbolique de tout le Continent latino-américain à travers la fabuleuse saga d'un village perdu.

J'AVOUE que j'ai VECU de Pablo Neruda


'Peut-être n'ai-je pas vécu en mon propre corps : peut-être ai-je vécu la vie des autres', écrit Pablo Neruda pour présenter ces souvenirs qui s'achèvent quelques jours avant sa mort par un hommage posthume à son ami Salvador Allende. Les portraits d'hommes célèbres - Aragon, Breton, Eluard, García Lorca, Picasso - côtoient les pages admirables consacrées à l'homme de la rue, au paysan anonyme, à la femme d'une nuit. A travers eux se dessine la personnalité de Neruda, homme passionné, attentif, curieux de tout et de tous, le poète qui se révèle être aussi un merveilleux conteur.

HISTOIRE d'une Mouette et du chat qui lui apprit à voler de Luis Sepulveda


Prise dans une marée noire, une mouette effectue son dernier vol et vient s’abattre sur un balcon de Hambourg. Avant de mourir, elle arrache au chat qui occupe les lieux, la promesse « de ne pas manger l’œuf qu’elle va pondre avec ses dernières forces, de s’en occuper jusqu’à la naissance du poussin, et de lui apprendre à voler ».

Les Nouvelles contemporaines au MEXIQUE (Nouvelles)


Cette anthologie, riche échantillon de la littérature mexicaine contemporaine, réunit vingt et un auteurs de premier plan. Ils sont inscrits dans la réalité d’un monde en mouvement où l’âme mexicaine traverse les grands thèmes qui fondent les littératures universelles.

Nouvelles de :

Juan José Arreola, Oscar de la Borbolla, Gonzalo Celorio, Bárbara Jacobs, José Agustín, Felipe Garrido, Hernán Lara Zavala, Héctor Manjarrez, Carlos Monsiváis, Augusto Monterroso, José Emilio Pacheco, Sergio Pitol, María Luisa Puga, Rafael Ramírez Heredia, Alberto Ruy Sánchez, Luis Arturo Ramos, Guillermo Samperio, Alvaro Uribe, Edmundo Valadés, Juan Villoro, Eraclio Zepeda.

Les CAUSES PERDUES de J.Christophe Ruffin


Pendant la guerre civile en Ethiopie, un groupe humanitaire s’installe à Asmara, au coeur de l’Erythrée mythique. Là, Hilarion Grigorian un immigré d’origine arménienne ancien marchand d’armes à la retraite va tromper son ennui en prenant soin du responsable de l’opération humanitaire, un jeune homme blasé à la recherche d’aventures.

ROUGE BRESIL de J.Christophe Ruffin


Un décor de jungle aux ténèbres frissonnantes, un impitoyable ciel de lumière que reflètent les eaux d'une baie tranquille, trop tranquille – et le doigt ironique de Dieu pointé à l'horizon : le Pain de sucre. En pleine tourmente Renaissance, des conquistadores français sont venus ici brûler la politesse aux Portugais, et fonder une "France antarctique" dans ce désert hospitalier aux seuls Indiens et à leur appétit de "cannibales" – bien moins dévastateur que les luttes fratricides qui déchirent huguenots et catholiques enfiévrés par un climat délétère.
Au centre de ce tumulte : un frère et une soeur, deux orphelins d'origine à la fois obscure et chevaleresque, dont une belle et blonde Colombe bientôt rendue au glorieux état de "nature". Propos écologique et moral sans lourdeur, langue raffinée sans maniérisme, rigueur quasi scientifique dans la construction du récit, Rouge Brésil puise aux sources mêmes du roman populaire pour déployer une sorte de bande dessinée haute en couleurs et nous livrer un document historique d'une superbe originalité.

MEMOIRE de Mes PUTAINS TRISTES de Gabriel Garcia Marquez


Un vieil homme aigri est sur le point de fêter son 90ème anniversaire. Pour ce faire, il contacte Rosa Cabarcas, tôlière d'une maison close et lui demande les services d'une jeune vierge. Le soir même, il fait la rencontre de celle qu'il appellera Delgadina, adolescente d'à peine quatorze ans. Après avoir passé la nuit à la contempler endormie, il rentre chez lui au matin sans la réveiller. Le lendemain, il retourne la voir au bordel.
Une histoire de vieux dégueulasse n'a à priori rien pour me séduire. Mais ce serait faire offense à Gabriel Garcia Marquez que de le croire capable de commettre un tel récit. Ce livre ne nous raconte pas la fin de vie d'un pédophile à la libido exacerbée, non, il s'agit à mon sens de tout autre chose. Ce vieillard égoïste, qui n'a jamais connu la sexualité que dans les bras des prostituées, qui a vécu toute son existence sans prendre de risques, va renaître le soir de sa rencontre avec Delgadina.
Delgadina représente en fait la vie dans tout ce qu'elle a de plus beau, de plus époustouflant, de plus angoissant aussi. Grâce cet amour platonique, le narrateur va enfin se mettre en mouvement, s'ouvrir au monde qui l'entoure, et découvrir la violence du sentiment amoureux. En le lisant, j'ai eu l'impression d'assister à la guérison d'un "infirme de la vie". Vous savez, ces gens sur qui tout glisse, qui n'éprouvent rien.
En fait ce livre, aussi paradoxal que cela puisse paraître, est un hymne à la vie et l'amour. Bien sûr, en abordant les thèmes de la prostitution ou de la rencontre entre la vieillesse et la puberté, Gabriel Garcia Marquez provoque son lecteur. Mais c'est souvent en choquant que l'on parvient à ses fins. Si vous réussissez à passer au-delà des tabous et des convenances, vous devriez aimer cette fable des temps modernes.

LA COUTURIERE" de Frances de PontesPeebles


Brésil, 1920.
Orphelines, Emilia et Luzia Dos Santos auraient pu être de modestes couturières unies à jamais dans l'adversité. Mais le destin en a voulu autrement et elles seront bientôt séparées par les déchirements d'un pays en proie aux coups d'Etat et aux révoltes populaires. Tout opposera en effet les deux sœurs : Emilia qui ne connaîtra que tourments et désillusions en épousant un notable de Recife, et Luzia qui sera kidnappée par un des plus célèbres Cangaceiros, ces bandits mercenaires qui terrorisent les propriétaires terriens.
Prenant bientôt fait et cause pour les paysans affamés du Sertao, celle qui sera surnommée la Couturière devient plus impitoyable encore que ses ravisseurs. La femme-bandit et l'épouse déçue n'en ont décidément pas fini avec les rivalités de classes et de clans. Frances de Pontes Peebles fait revivre ici l'histoire tumultueuse du Brésil de son enfance et brosse le portrait saisissant de deux femmes extraordinaires.